La question de la demande était au cœur du rapport Attali sur la libération de la croissance, avec l'idée qu'il y avait un certain nombre de secteurs, dont le vôtre, qui bénéficiaient de rentes de situation, de monopoles. Plusieurs articles de presse évoquent par exemple une situation quasiment unique en France, en comparaison des marchés étrangers, d'un quasi-monopole de la G7 sur les taxis parisiens. Cette situation serait à peu près sans équivalent sur des marchés comparables. Beaucoup d'études économiques et d'articles de presse – et c'était également le propos de M. Attali lorsque nous l'avons reçu – soulignaient une sous-représentation et une offre inférieure en taxis à Paris par rapport à New York ou à Londres. Ne pensez-vous pas, tout simplement, que les VTC sont venus répondre à cette demande ? Une transformation des mobilités a peut-être été engendrée mais elle avait l'air d'être souhaitée, du moins par le consommateur.