Le Secrétaire général des affaires européennes nous a précisé lors de son audition que l'effet suspensif et les exemptions ne faisaient plus partie des positions françaises. En revanche, le Conseil semble favorable à la conservation de quelques critères permettant de guider l'action du juge et d'harmoniser cette dernière à l'échelle européenne – ce qui était l'objectif initial de la directive, et que la suppression de tous les critères mettrait en péril.
J'attire votre attention sur la sémantique que vous employez : vous qualifiez des eurodéputés – notamment suédois – de porte-paroles des intérêts d'Uber ou de relais de lobbys. Disposez-vous d'éléments concrets prouvant que leurs positions sont liées avant tout à des pressions ou des communications de lobbys d'Uber ? Ne s'agit-il pas davantage de différences de points de vue idéologiques, économiques ou politiques sur la présomption de salariat entre divers pays et groupes politiques ?