Je n'ai pas le sentiment que l'on soit totalement désarmé. Le droit pénal fixe des limites : il n'est pas acceptable de prendre une décision quand on a un intérêt dans l'affaire ou de rejoindre une entreprise alors qu'on a été amené à la contrôler lorsqu'on était dans la fonction publique.
Une évolution législative qui viserait à interdire absolument le passage du public au privé, et inversement, me paraîtrait disproportionnée. Soit une atteinte à la probité a été commise, et dans ce cas s'applique déjà un dispositif pénal, soit il n'y a pas de délit et dès lors on se priverait inutilement de compétences.