Nous avons été effectivement surpris par l'ampleur des contrôles simultanés, qui sont intervenus le même jour au mois de janvier, dans quatre départements différents. Nous n'avons pas compris l'intérêt de mener une telle opération coup de poing. Nous nous sommes demandé s'il ne s'agissait d'une méthode d'intimidation auprès des établissements de santé travaillant avec nous. De fait, certains établissements ont pris peur et ont préféré suspendre leur collaboration. Depuis, ils éprouvent des difficultés pour trouver des soignants et constatent que la prise en charge des patients voit sa qualité diminuer. Des responsables d'établissement nous appellent pour nous dire que leur direction bloque la collaboration et nous indiquent être démunis.