Je suis surveillant pénitentiaire depuis mars 1990, et j'ai été affecté à la maison centrale d'Arles en 1997. À sa réouverture en 2009, j'étais en poste aux unités de vie familiale (UVF). Depuis 2011, j'étais affecté sur un poste activités/promenades. À la suite de la publication du rapport de l'IGJ, j'ai été affecté sur un autre poste.
On me reproche un manque de vigilance. Je n'ai pas l'impression d'en avoir manqué. Le rapport de l'IGJ suggère que j'ai disparu. Or mes activités sont réparties sur deux ailes. Pour les auteurs du rapport il semble que, dès que j'ai quitté la première, je disparais des radars et que je ne suis plus sur site, alors que je suis dans l'autre aile, qui fait partie de mon secteur d'activité.
Dans le rapport, on me montre du doigt comme si j'étais parti hors du secteur où j'étais censé être. Je n'ai jamais quitté mon poste. La publication du rapport a été dure pour moi : on m'incrimine immédiatement en disant que je suis parti, alors que j'étais à mon poste, occupé ailleurs.