Je répète que la maltraitance institutionnelle est prise en compte puisqu'elle figure dans la définition de la maltraitance que nous avons inscrite dans le droit et sur laquelle s'appuiera l'instance. Par ailleurs, la composition de l'instance est bien définie. Celle-ci rassemblera deux parties prenantes, l'ARS – sous la responsabilité de laquelle elle est placée – et le conseil départemental, auxquelles seront associés des partenaires : le préfet, des représentants de la police, de la gendarmerie et des parquets, le juge des tutelles ainsi que des représentants d'associations, notamment d'aide aux victimes.
Vous proposez d'intégrer d'autres membres au sein de cette instance. Je pense quant à moi qu'elle ne doit pas réunir trop de monde, sans quoi elle ne pourra pas travailler efficacement. Quant à la Défenseure des droits – et à ses délégués – je rappelle qu'elle est indépendante et qu'il serait illogique de lui demander de siéger dans de telles instances. Si cela lui était demandé, elle refuserait d'ailleurs de le faire, au nom de son indépendance.