Pour resituer le débat, rappelons que l'article 3 de la proposition de loi modifie l'article L. 311-3 du code de l'aide sociale et des familles. Ce très bel article indique : « L'exercice des droits et libertés individuels est garanti à toute personne prise en charge par des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Dans le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, lui sont assurés : 1° Le respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité, de sa sécurité et de son droit à aller et venir librement […]. » Après le mot « privée », la proposition de loi insère les mots « et familiale, notamment la visite de sa famille et de ses proches et le maintien d'un lien social ».
Nous vous proposons d'y ajouter un 1
Cet amendement – pardonnez-moi, monsieur le ministre – a été élaboré en lien avec le vilain lobby des directeurs que constitue l'association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), qui relaie avec efficacité la voix des résidents.