Je vous écoute attentivement. Sans vouloir une loi bavarde, accordons-nous sur le fait qu'une personne âgée peut avoir envie de voir quelqu'un, qu'il s'agisse de sa maîtresse ou de son amant – que la famille d'ailleurs peut ne pas apprécier –, du voisin ou de la voisine. Bien vieillir, c'est aussi entretenir des relations sociales.
C'est pourquoi j'irais dans le sens d'une formulation du type « toute personne souhaitée », sans même faire mention du terme de « proches », voire « toute personne proposée et acceptée », y compris des représentants d'associations lorsqu'il n'y a personne autour d'un aîné. Écoutons-nous les uns les autres dans ce débat très riche. Nous pourrions concevoir que, si le résident d'Ehpad n'a personne auprès de lui, il soit possible de lui dire : « Nous vous proposons des visites, les acceptez-vous ? » Et, bien sûr, il peut souhaiter, de son propre chef, recevoir la visite d'un notaire, de son enfant ou de son amant, peu importe. Nous devrions donc, sans être bavards, être suffisamment ouverts pour aboutir à une formulation qui engloberait tous les cas de figure et résoudrait pas mal de problèmes.