Suivant la demande de la Défenseure des droits, l'article 3 consacre en effet le droit de visite dans la loi ; il ne relevait auparavant que d'une circulaire. Il devint de ce fait inconditionnel et s'applique à toutes et tous. Dans cet article, nous réaffirmons aussi le droit à une vie privée et familiale ainsi que le droit d'aller et de venir.
J'entends toutes les précisions que vous demandez mais, à mon sens, elles n'auront pour seul effet que de minimiser l'objectif du texte et de complexifier l'application de ce droit. Il est très compliqué, par exemple, de définir la notion de « proche » : qui est proche, qui ne l'est pas ? Les personnes accueillies en établissement détiennent le droit inconditionnel à recevoir des visites et peuvent l'exercer ou non. Il se trouvera considérablement amoindri par l'énumération des personnes constituant des proches et son application en sera plus difficile. Avis défavorable.