Je partage l'analyse de ma collègue Caroline Fiat : les fins peuvent être extrêmement nobles – et les vôtres le sont, nous ne le contestons pas – mais, derrière l'enseigne clignotante de la société du bien vieillir en France, il n'y a rien, ou uniquement du vide. Peut-être y a-t-il quelques cacahuètes à ramasser, si vous préférez cette expression à celle de vide intersidéral, mais ce n'est pas suffisant, si l'on n'aborde pas la question des moyens.
Apparemment, vous avez chiffré la proposition de loi de notre collègue Guedj à 17 milliards d'euros. Si on ne met pas 10 milliards d'euros sur la table, on n'avancera pas, même avec une cinquième branche ! Si la branche est morte, elle ne sert à rien.