Je souhaite revenir sur les propos de Mme la rapporteure. Le problème n'est pas tant que cette idée, extrêmement intéressante, soit formulée au mauvais moment, mais qu'elle le soit dans le mauvais texte. Pourquoi assigner ici une mission à un opérateur particulier alors que, comme Mme Lavalette l'indiquait, d'autres acteurs des territoires luttent contre l'isolement social, vont à la rencontre des Français et sont capables de repérer et évaluer leurs fragilités ?
En outre, La Poste peut déjà organiser des partenariats en ce sens avec les collectivités, notamment les CCAS et de grands réseaux associatifs – dans mes fonctions précédentes, j'ai travaillé avec elle sur ces questions. Il n'est donc pas nécessaire d'en passer par la loi.