Cet objectif est au cœur de notre projet et c'est pour cette raison que nous avons inscrit la question du bien vieillir parmi les priorités du Conseil national de la refondation (CNR). Pendant six mois, j'ai parcouru les territoires pour aller à la rencontre de nos concitoyens, des personnes âgées, des familles, de l'écosystème du grand âge, ainsi que des associations, afin de travailler sur cette question.
C'est aussi pour cette raison que, hier, j'ai fait référence à la remise de l'avis du Conseil économique, social et environnemental (Cese) sur la perte d'autonomie. Cet avis est très positif et indique bien que nous sommes tous tournés vers cet objectif optimiste du bien vieillir en bonne santé. Nous avons la chance d'être dans un pays où on vit longtemps : il nous appartient désormais d'agir pour que nous vivions en meilleure santé. Cela fera partie des axes que je présenterai dans la feuille de route du bien vieillir, à la fin du mois de mai ou au début du mois de juin – présentation que je ne ferai pas dans l'urgence, contrairement à ce que j'ai pu entendre ou lire, ces dernières heures : j'ai annoncé ce rendez-vous dès le début du mois d'octobre dernier.
Enfin, je confirme les propos de Mme la rapporteure. Le code de la santé publique prévoit déjà que la politique de santé doit inclure la prévention individuelle et collective, notamment en matière de perte d'autonomie, tout au long de la vie, contribuant ainsi à l'amélioration de l'espérance de vie en bonne santé de l'ensemble de nos concitoyens.
L'avis est donc défavorable.