Nous avons l'occasion de prêter une attention particulière aux territoires ultramarins. Cet après-midi, nous avons dit que certains territoires méritaient que leur singularité soit reconnue. Il ne s'agit pas de faire preuve d'une bienveillance particulière mais seulement de les inscrire enfin dans la République. Je rappelle que le rattrapage – si on utilise ce mot – avait été programmé et prévu en 1974 par le président Giscard d'Estaing.
Mme la rapporteure considère que la rédaction des amendements n'est pas parfaite ; c'était justement l'occasion de les sous-amender, afin de faire entendre une sensibilité aux questions ultramarines et de donner des gages à l'outre-mer.
Je remercie M. le ministre d'avoir organisé en Martinique une séance du CNR. Pourquoi ne pas accélérer le mouvement et intégrer immédiatement au texte les problématiques des territoires d'outre-mer ? Elles sont bien réelles tant du point de vue de la santé, de la précarité que de la misère, une misère qui ne saurait perdurer dans l'espace républicain. Vous auriez pu faire un petit effort, plutôt que de nous renvoyer à demain ou à une autre lune.