Plutôt que de « regretter que la Commission européenne n'inclue que de manière partielle le nucléaire dans sa stratégie de développement des technologies propres », il faudrait regretter qu'elle puisse considérer le nucléaire même partiellement comme une technologie totalement propre. Les sommes de déchets radioactifs dangereux pour les êtres vivants et pour l'environnement en général, entassés dans la piscine nucléaire de la Hague et sous les sous-sols de Bure viennent quelque peu contredire l'idée que laisse transparaître cette formulation et cette inclusion. La formulation actuelle est donc problématique et constitue un déni de réalité concernant l'impossibilité de traiter des déchets hautement dangereux et toxiques.