Il semble en effet que nous assistions à un changement de pied. On nous a « vendu » le bien-vieillir comme une première étape avant une loi « grand âge », nous avons discuté des financements, notamment de 2,4 milliards d'euros qui arriveraient progressivement, et on nous a dit qu'il fallait attendre la clôture des travaux du Conseil national de la refondation. Et voilà que, d'un coup, il est question de personnes vulnérables qui ne sont pas forcément âgées. Il semble que cela nous mène à marche forcée vers des sujets certes importants, mais qui ne relèvent pas vraiment de ce texte. Pouvez-vous nous indiquer, madame la rapporteure, ce qui motive leur introduction dans cette proposition, présentée comme une occasion de débattre avec le ministre ? De fait, nous restons sur notre faim, car ce qui nous paraît important ne figure pas dans le texte, tandis que des mesures qui justifieraient un texte spécifique sont introduites sous forme d'amendements. Il y a là un certain changement de stratégie !