Nous avons déjà acté que cette proposition de loi n'équivaut pas à un projet de loi « grand âge » et que le besoin de financement s'estime entre 8 et 10 milliards d'euros à l'horizon 2030. Mais dès que nous entrons dans le cœur du sujet pour parler de la façon dont financer ces besoins, personne n'est d'accord.
En 2020, les pistes de financement qu'avait définies Laurent Vachey avaient été accueillies froidement, qu'il s'agisse des prélèvements obligatoires, des financements privés ou des transferts. Chacun refusait de faire contribuer davantage les actifs, les retraités ou les patrons. Peu de voix font des propositions de financement réalistes. On peut certes parler à l'envi de taxer Bernard Arnault ou les transactions financières, comme lors de la réforme des retraites, mais quand on aborde le sujet sérieusement, les solutions ne sont pas si nombreuses. Nous devons pourtant considérer ces questions.