Monsieur le président, j'ai écouté avec intérêt votre raisonnement, mais je ne comprends pas en quoi le fait de passer de un à deux repas végétariens par semaine changerait quelque chose du point de vue de la liberté des collectivités. Aujourd'hui, vous trouvez qu'imposer deux repas, c'est aller contre leur liberté. Mais lorsque vous avez voté la loi Egalim, vous n'avez pas vu d'inconvénient à leur imposer un menu végétarien par semaine. Il est vrai que c'était une autre époque, puisque vous décidiez aussi, alors, de fermer des réacteurs nucléaires…
La vraie question, c'est celle des importations. Il faut réguler les importations de produits qui ne respectent pas les mêmes normes que nous et faire preuve d'un peu d'audace pour relancer la filière française.