Plutôt que de prendre le problème à bras-le-corps et de trouver de véritables solutions, vous faites preuve d'un militantisme dogmatique.
J'assume vouloir supprimer cet article, car je réfute la politique du chèque. Les Français ne veulent pas d'aumônes, ils veulent pouvoir vivre de leur travail. Tel est le problème : il est structurel et votre proposition ne le résout pas.
Mon amendement est cohérent avec la position de mon groupe, qui s'était opposé dès l'été dernier à la politique du chèque menée par le Gouvernement. Vous la dénonciez quand il s'agissait des carburants, mais vous adoptez finalement le même raisonnement.
Je suis défavorable au dispositif que vous proposez, tout d'abord parce qu'il n'est que conjoncturel. De plus, vous ne résoudrez pas les difficultés des Français avec la somme modique de 50 euros. C'est ridicule, cela ne changera strictement rien et n'améliorera pas leur pouvoir d'achat.
J'avais, pour ma part, déposé un amendement instaurant un titre-restaurant étudiant, c'est-à-dire une aide fléchée pour ceux qui sont en difficulté. Ce n'est pas le cas de la prime que vous proposez et rien ne garantit qu'elle sera dépensée pour acheter des produits alimentaires.