Vous parlez d'une politique du chèque alimentaire qui n'aurait plus lieu d'être. Si l'article 1er comporte deux parties, c'est parce que nous avons d'abord souhaité faire face à l'urgence : ce pour quoi nous n'avons pas trouvé d'autre solution que d'apporter une aide économique aux familles dans le besoin et réunir un comité de parties prenantes pour trouver d'autres solutions.
Nous n'avons pas la prétention de penser que notre mesure est la meilleure, mais c'est la seule qui fait consensus parmi les associations sur le terrain et elle est facile à prendre rapidement, dans l'attente d'une concertation avec les parties prenantes. Nous n'avons pas fléché cette aide, car nous considérons que chaque Français est capable de choisir les produits qu'il estime bons pour sa santé.
S'agissant de l'article 2, il n'impose aucun régime alimentaire, il en propose un. S'agissant de l'interdiction progressive des additifs nitrés dans les produits de charcuterie, elle fait d'ores et déjà l'objet d'une proposition de loi en cours d'examen.