Évoquer la politique industrielle nous invite inévitablement à aborder la question énergétique. Le coût de l'énergie pour l'industrie est loin de relever d'une mesure conjoncturelle et doit donc être traité de manière structurelle, bien plus en profondeur que les simples mécanismes amortisseurs mis en place ces derniers mois.
Monsieur le ministre, vous avez fait de la remise en cause du mode de fixation du prix de l'électricité une priorité, afin de décorréler le prix de l'électricité de celui du gaz. Cependant, force est de constater que les Allemands restent majoritairement opposés à cette mesure, qui serait pourtant très favorable à la compétitivité mondiale des industries, notamment celles à forte consommation d'énergie.
Où en sont ces négociations et pensez-vous qu'il sera un jour possible de ne plus se coucher derrière les exigences allemandes ? De quoi est-il question, par ailleurs, quand on parle de l'introduction obligatoire de « contrats d'écart compensatoire bidirectionnels » ?