L'endettement a un effet boule de neige. Comme on l'a vu l'an dernier, l'inflation gonfle les recettes fiscales et érode un peu la croissance du taux d'endettement par rapport au PIB. Cependant, année après année, avec la hausse des taux d'intérêt, c'en est fini de l'endettement à 0 % et il faudra encore réemprunter pour couvrir les crédits précédents, à 3 % peut-être, et demain à 4 %. La charge de la dette deviendra alors fatalement, dans deux ou trois ans, le premier poste de dépenses du budget de l'État. Comment appréhendez-vous cette évolution et son impact sur l'ensemble du budget de l'État ?