Une fois qu'un individu a été transféré à la justice, condamné et confié à l'administration pénitentiaire, la DGSE se consacre aux autres personnes dont elle doit s'occuper, lesquelles se comptent en milliers. Nous avons, si vous voulez bien me pardonner l'expression, « déstocké » cette personne : elle a été mise en prison et on peut se dire qu'elle ne commettra pas d'attentat terroriste pendant son incarcération. Le suivi incombe alors aux autres services. Il reste toutefois la question d'éventuels contacts avec des mouvements problématiques à l'étranger. En l'occurrence, aucun renseignement sur des contacts de ce type n'est remonté à la DGSE. Ce genre de personnes fait normalement l'objet d'un suivi en milieu pénitentiaire, par des techniques de renseignement, pour avoir des indications sur leurs communications avec l'extérieur.