« L'école est injuste avec les pauvres », avez-vous déclaré, monsieur le ministre. C'est une affirmation terrible. Pourtant, l'État consent des moyens considérables aux territoires socialement défavorisés. Les dotations y sont plus importantes, les classes sont dédoublées – ce qui n'est pas le cas en milieu rural.
Pour vous, la réponse est dans la mixité scolaire. Je pense pour ma part qu'elle réside essentiellement dans l'enseignant et dans l'enseignement. Il faut des enseignants bien formés, sûrs d'eux-mêmes, qui maîtrisent leur discipline et ont un niveau d'exigence qui n'exclut pas la bienveillance.
Quel est votre sentiment sur ce point, absolument fondamental?