Cet amendement de bon sens et, je l'espère, de compromis, vise à augmenter les crédits consacrés aux universités afin, notamment, de couvrir l'augmentation du coût de l'énergie pour 2022.
Lors de son discours de politique générale, la Première ministre, Élisabeth Borne, a affirmé que l'université était au cœur de l'action gouvernementale. Pourtant, les crédits de la mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur (MIRES) dédiés à la réserve de précaution du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche pour les universités, n'augmentent que de 30 millions.
Or, rien que sur le coût de l'énergie, France Universités a estimé que l'augmentation des coûts sera au minimum de 70 millions en 2022. Un ajustement budgétaire est donc nécessaire afin de permettre aux universités de couvrir ces coûts. Nous présenterons par ailleurs d'autres amendements visant à prendre en compte l'impact de l'augmentation de 3,5 % du point d'indice des fonctionnaires sur les budgets des universités.
Cet amendement tend à abonder de 40 millions le programme Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires afin que les universités n'aient pas à prélever sur leur fonds de roulement.