Contrairement à d'autres, je ne me permets pas de dire que je perds mon temps ici ; mais depuis le début de la discussion, on ne s'occupe pas de nous ; or vos réalités, j'y insiste, sont loin d'être les nôtres.
Quand certains jeunes, ici, se lèvent à sept heures pour aller à l'école à huit heures, les autres doivent se lever à quatre heures pour prendre une pirogue à cinq heures et arriver à l'école à sept heures. Il y a un problème : on ne parle pas de nous, comme si nous n'existions pas.