De nombreuses interventions ont évoqué la hausse indéniable des prix de l'alimentation. Cette hausse a des répercussions sur les habitudes et les comportements d'achat : en 2022, alors que l'inflation s'établissait à 14,5 %, la baisse de la consommation, en volume, a été de 1,5 % pour les fruits et les légumes, de 2,5 % pour la viande et de 10 % pour le poisson. Deux domaines ont résisté à cette baisse, voire connaissent une tendance à la hausse : les bonbons et les gâteaux, ainsi que les plats cuisinés. Les effets de cette évolution ne sont pas ceux que nous souhaiterions, nous en avons largement parlé. Notre politique d'aide doit être orientée vers une alimentation saine et équilibrée, de qualité. Seules des solutions telles que le financement d'approvisionnements ciblés ou l'organisation d'ateliers de sensibilisation notamment, proposées par le Gouvernement, sont durables.