Le groupe LFI – NUPES entend rétablir la rédaction de l'article 1er dans sa version initiale. Il convient de s'assurer que la prime alimentation exceptionnelle est d'un montant suffisamment élevé pour répondre à l'urgence alimentaire, alors que l'inflation touchant les denrées alimentaires et le recours aux banques alimentaires sont au plus haut. Nous proposons donc de revenir au montant minimum de 50 euros par personne et par mois.
Par ailleurs, pour aller d'un dispositif d'urgence à des solutions pérennes garantissant un accès digne à une alimentation durable pour tous les citoyens, nous proposons également, comme cela était prévu dans la version initiale, d'évaluer l'opportunité d'une hausse des salaires, des retraites et des minima sociaux ainsi que de la généralisation de la gratuité des cantines scolaires et de l'extension à l'ensemble du territoire national du bouclier qualité-prix mis en place dans les outre-mer.