Il s'agit non pas de mener une politique du chèque, mais de demander au Gouvernement de cesser de reculer pour éviter de travailler, lorsqu'il y a urgence, à une action structurelle sur les salaires et à leur nécessaire revalorisation. Vous ne pourrez pas nous prendre en défaut sur ces points ! Il s'agit, dans la grande démocratie qu'est la France, de ne pas se retrouver, demain, avec des millions de personnes affamées. C'est là que réside la réalité que nous devons affronter. L'urgence, c'est donc de rétablir le texte initial en votant l'amendement n° 63 de la rapporteure !
Monsieur le ministre, vous savez ce qu'est la misère – ce que personne ne conteste – mais, manifestement, ce gouvernement ne vous laisse pas agir. Alors, rejoignez les associations qui demandent l'adoption de ce texte et mettez vos actions en conformité avec vos idéaux : saisissez la main que nous vous tendons !