Depuis tout à l'heure, nous rejetons des amendements qui sont tous peu ou prou relatifs à des questions environnementales sous prétexte que leur réponse peut attendre ; c'est ce que j'entends.
S'agissant des pompiers, dans mon intervention lors de la présentation du texte, j'ai rappelé les propos tenus par le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, Grégory Allione, alors que les feux en Gironde atteignaient leur intensité maximale – si tant est qu'on puisse le conjuguer à l'imparfait. Il a réclamé un « quoi qu'il en coûte » en matière de protection civile.
Chers collègues, quelques jours après les incendies en Gironde et alors que, du fait du réchauffement planétaire, ces feux s'étendront inévitablement à l'avenir à plusieurs endroits du territoire, vous mégotez sur le recrutement de pompiers ; vous ne comprenez pas l'urgence de la situation.