Le financement des structures doit encore être traité. Ainsi, le modèle économique des Ehpad est extrêmement complexe et cloisonné, partagé entre les ARS, pour les soins et la dépendance, et les départements pour l'hébergement. Une réflexion est en cours pour simplifier le dispositif car tout le monde est d'accord : le système actuel est trop complexe, ce n'est pas efficace et cela nuit à sa lisibilité. Nous devons continuer de travailler avec les départements afin de trouver la solution la plus adaptée.
Il en est de même pour les services à domicile. Les pilotes du CNR sur l'attractivité des métiers, notamment celle des services à domicile, présenteront leurs propositions demain, à l'occasion de la restitution. Je compte m'en saisir. Le modèle actuel doit évoluer car tout le monde s'accorde à dire qu'il a atteint ses limites et qu'il sera difficile, dans un tel cadre, d'apporter une réponse massive et réellement transformante aux difficultés que connaissent les professionnels du secteur.
Quant à la question du financement, la trajectoire est prévue et nous discuterons de son évolution au moment des débats sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui permettra d'aborder la question de façon globale. Je l'ai souvent dit, l'ensemble de notre système de protection sociale se tient et, si nous avons défendu cette réforme des retraites pour équilibrer la branche retraite, c'est aussi pour être ambitieux pour les autres branches de la sécurité sociale, en particulier la branche autonomie. En fonction de la façon dont les choses évolueront d'ici là, il est probable que nous n'aborderons pas la situation de la même façon.