Je vous confirme que ma volonté est bien de répondre au souhait des Français de vieillir à domicile. Pour cela, en effet, il faut changer de braquet. Comme je l'ai dit, le domicile, ce peut être le domicile classique, qui nécessite une adaptation structurelle et matérielle, à quoi doit contribuer le déploiement de MaPrimeAdapt', à partir du 1er janvier 2024, afin d'accompagner les foyers les plus modestes dans l'aménagement de leur logement. C'est aussi, plus largement, l'adaptation de la ville, puisque, pour bien vieillir à domicile, il faut aussi que l'environnement immédiat soit aussi adapté pour que l'on puisse faire ses courses, bénéficier de transports accessibles et d'un mobilier urbain adéquat. C'est enfin le développement d'une offre d'habitat intermédiaire. À ce sujet, je vous confirme, monsieur Serva, qu'en ce qui concerne les résidences autonomie, sur lesquelles vous m'interrogiez il y a un instant, le verrou a bien été levé – je viens d'en avoir confirmation – dans le cadre de la loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, dite 3DS, en outre-mer comme en métropole.