En effet, les AESH ont des CDD, qui peuvent devenir des CDI au bout de trois ans. Toutefois, en dépit des efforts déjà consentis, il nous reste incontestablement du travail à accomplir en matière de carrière, de rémunération et de temps de travail. J'y suis très attaché.
Vous avez évoqué les enfants placés en IME, qui sont au nombre de 70 000 environ – nos chiffres concordent. Tous les enfants doivent d'abord emprunter la voie de l'école, quitte à proposer à certains moments des soins et des interventions médico-éducatives adaptés à ceux dont les handicaps sont les plus lourds. Notre principe fondamental doit être que l'école s'occupe de tous les enfants. Néanmoins, elle peut le faire à certains moments, avec des modalités particulières, en fonction de leurs besoins.
Dans mon propos initial, j'ai annoncé que, lors de la prochaine rentrée, nous attribuerons à tous les enfants, y compris ceux qui se trouvent actuellement en IME, un identifiant national élève. Les associations en ont exprimé la demande. C'est une manière de reconnaître qu'ils sont dans l'éducation nationale, et non en dehors d'elle. Il s'agit d'un premier pas. La Conférence nationale du handicap nous offrira l'occasion d'apporter des précisions.