Nous sommes parfaitement conscients des difficultés pour recruter et pour répondre aux notifications des MDPH. J'ai noté précédemment les efforts que nous avons consentis : nous créerons à la rentrée prochaine 4 000 postes d'AESH supplémentaires après en avoir créé 4 000 à la rentrée 2022, mais nous devons faire face à des notifications que nous recevons très régulièrement, tout au long de l'année – dans certains départements davantage que dans d'autres.
Cette situation nous pousse à penser l'acte II de l'école inclusive. Nous constatons en effet que nous ne pouvons pas répondre aux besoins de nos élèves seulement par des créations sans fin – si je puis dire – d'AESH, alors même que nous n'arrivons pas à rattraper – si je puis m'exprimer ainsi – le nombre de notifications et donc à fournir une réponse structurelle aux besoins déterminés d'un point de vue médical par les MDPH.
Nous avons mené une discussion étroite avec les MDPH pour établir la réponse pédagogique que doit apporter l'école, par différence avec l'évaluation médicale qu'établit la MDPH. Nous tenons en effet à l'évaluation pédagogique des besoins des enfants.
Le Pial est en effet une création récente. Nous constatons des irrégularités et des variations importantes dans la situation des Pial et le plan que nous proposerons pour cet acte II de l'école inclusive vise aussi à s'appuyer sur des Pial renouvelés pour garantir une meilleure efficacité dans la gestion des AESH et de leur carrière professionnelle.
Je répondrai, si vous me le permettez, à votre dernière question ultérieurement, si l'occasion m'en est offerte.