Si l'on replace l'enfant au centre du projet, il est nécessaire de prévoir que l'ensemble des acteurs puissent communiquer, sans doute pas tous les jours pour faire un bilan, mais à des moments clés, une ou deux fois par an, avec l'enseignant référent. Une telle communication, qui permettrait de mieux prendre en considération les besoins de l'élève, me paraît être la base.
Concernant votre question sur le privé et les éducateurs libéraux, il faut se demander si la société est prête à faire les efforts nécessaires pour accueillir l'ensemble des élèves et leur garantir le droit à l'éducation. Si la réponse est positive, alors les AESH doivent être reconnus et formés par l'éducation nationale. Dans le cas contraire, les élèves se trouvent mis en concurrence, certaines familles pouvant payer un AESH ou un éducateur privé, hors de tout contrôle et de vérification de leur formation, quand d'autres, les laissés pour compte, verront leur enfant mis sur liste d'attente. Ce projet d'inégalité d'accès à l'inclusion n'est pas celui que l'école doit soutenir.