Je vous remercie, mesdames, monsieur, d'être présents pour évoquer un sujet ô combien important. Cet échange avec vous est un temps privilégié pour nous, parlementaires. Je me permettrai d'évoquer deux situations concrètes constatées dans ma circonscription. La première concerne un jeune enfant de 3 ans qui bénéficie d'une notification pour un accueil en institut d'éducation motrice (IEM) mais n'y a pas obtenu de place. Il n'en n'aura pas non plus la rentrée prochaine et peut-être pas non plus à la suivante. Les médecins spécialistes qui le suivent disent qu'il pourrait être scolarisé en école maternelle s'il bénéficiait d'un accompagnement par un AESH. L'équipe pédagogique de l'école de secteur, qui connaît la famille et l'enfant, est prête à l'accueillir. Mais il a apparemment été répondu à la famille que, parce qu'il bénéficie de la notification pour un accueil en IEM, cet enfant ne pourra pas bénéficier d'un AESH. Cet exemple n'est malheureusement pas unique. J'ai rencontré tout à l'heure un jeune élève scolarisé en deuxième année de cours moyen qui visitait l'Assemblée avec sa classe. Lui bénéficie d'une notification pour une place en institut médico-professionnel (IMPro) mais, faute de place l'année prochaine, il fera sa rentrée en sixième dans un collège ordinaire. Ces situations me choquent terriblement, car on prive ces enfants d'un milieu dans lequel ils pourraient avancer et s'épanouir. J'aimerais vraiment avoir votre avis au sujet de ces situations.