Les propos de ces militaires ou de ces policiers peuvent être sanctionnés s'ils sont publics, comme c'est le cas pour n'importe quel citoyen. Pour rappel, les paroles racistes, antisémites ou anti-immigrés peuvent tomber sous le coup de la loi. Je le répète, les cas que vous mentionnez sont tous pris en considération et suivis ; ils appellent éventuellement des sanctions disciplinaires.
Si de nouveaux groupes nazis émergent, ils seront dissous, comme ils l'ont été jusqu'à présent. Je relayerai votre inquiétude en la matière. Pour en avoir longuement parlé avec le service central du renseignement territorial (SCRT) et la DGSI, je peux vous assurer que ces sujets sont suivis. Nous essayons d'entraver la menace et de l'anticiper. Ces groupes sont surveillés ; s'ils se manifestent et qu'ils tiennent des propos sanctionnés par la loi, ils seront pris.
Je vous dois néanmoins une précision, M. Julien-Laferrière – cela fait trois en tout – et je m'engage à vous les apporter d'ici à une semaine. Toutefois, vous n'aurez ni les noms des personnes incriminées, ni les noms de ceux qui les écoutent.