Je ne suis pas certain que la faiblesse des réactions du pouvoir actuel s'explique par un défaut de conscience du risque considérable que représente le terrorisme d'extrême droite. Il en a, au contraire, je crois, pleinement conscience. Sa sous-estimation me paraît volontaire ; c'est un calcul, un choix politique. Du reste, M. Darmanin a eu l'occasion de dire, à plusieurs reprises, qu'il était conscient de ce risque et, peut-être, de commencer à prendre les mesures qui s'imposent.
Mais je vais laisser s'exprimer M. Lecœur pour ne pas monopoliser la parole, compte tenu du temps très bref qui nous est imparti.