Nous avons lancé il y a quelques années le Media Ownership Monitor, interrompu depuis, qui analysait la détention capitalistique des médias dans différents pays, du Brésil à l'Inde – mais pas en France. Désormais, nous nous consacrons moins à l'analyse qu'à proposer des solutions.
C'est le sens de la Journalism Trust Initiative : parvenir à s'assurer avec rigueur et indépendance de l'indépendance éditoriale et du respect des règles d'éthique, sans réinstituer un « grand surveillant » qui trancherait de manière arbitraire ou discrétionnaire – d'où l'idée de s'en remettre au marché de la certification. Si nous prenons l'avion – certes de moins en moins –, c'est parce que nous faisons confiance aux sociétés de certification qui garantissent la qualité de la production des appareils. Cette démarche fonctionne dans le domaine journalistique, car le journalisme n'est jamais qu'un processus de collecte, de traitement et de diffusion de l'information, à propos duquel on peut apporter des garanties et qui doit respecter des règles minimales ; celles-ci n'orientent pas le contenu, mais caractérisent un journalisme de qualité.
Nous nous attachons à créer ce nouveau système pour résoudre les problèmes que vous évoquez et à propos desquels nous n'avons pas la capacité d'enquêter de manière générale.