Depuis 2015, la France a connu plusieurs crises majeures d'influenza aviaire et a été le pays le plus touché de la zone euro. Cela s'est traduit par l'abattage de millions de volailles, notamment dans mon département du Maine-et-Loire. La filière a été durement touchée, les éleveurs comme les accouveurs. Le plan d'action du ministère de décembre 2022 évoque, outre le confinement et l'abattage, la question de la vaccination, deux vaccins étant en cours d'expérimentation sur les canards. Quel est votre avis sur la procédure d'autorisation d'un vaccin et de mise en place d'une stratégie vaccinale ? Sachant que les oiseaux vaccinés peuvent toujours contracter le virus, comment sera-t-il possible de distinguer les animaux contaminés et ceux qui sont vaccinés ? Les tests sérologiques le permettraient-ils ? La circulation de l'influenza parmi la faune sauvage continue à inquiéter les éleveurs : quelle est l'efficacité des outils de prévention et de détection ? Quelle est l'acceptabilité par les professionnels, les consommateurs, en France mais aussi en matière d'exportation des volailles entre les pays européens et les autres pays du monde ?
Par ailleurs, en 2020, l'Anses alertait les pouvoirs publics sur la nécessité de promouvoir et renforcer l'activité physique dès l'adolescence. Deux tiers des jeunes sont en surpoids, obèses ou victimes de troubles alimentaires ou du sommeil, et la crise du covid a amplifié cette évolution. La hausse constante des situations de surpoids et d'obésité a des conséquences graves sur la santé physique et psychique. Prévention et diagnostics précoces, formation des professionnels de santé en milieu scolaire, parcours de soins adaptés : plusieurs pistes sont à explorer. Alors que la feuille de route de prise en charge de l'obésité 2019-2022 arrive à son terme, il est essentiel d'en faire aujourd'hui une priorité de santé publique. Allez-vous proposer de renforcer les actions d'information et de communication sur ce sujet, afin de mieux en connaître et en prévenir les risques ?