Il ne faudrait pas que M. Leseul retire si prématurément son amendement, alors que nous étions nombreux à vouloir réagir !
J'en profite pour préciser que le décret dont nous parlons a fait l'objet de discussions au niveau européen, dont nous connaissons la conclusion depuis début décembre, et que des consultations publiques sont en cours. Par ailleurs, le texte a été soumis au Conseil d'État.
De toute façon, comme l'a relevé le rapporteur, il n'existe plus aucune ligne concernée, en dehors des correspondances. Si le Parlement, lorsqu'il a adopté la loi « climat et résilience », n'a pas souhaité intégrer dans l'interdiction les lignes comprenant des correspondances, notamment entre la province et Roissy, c'est tout simplement pour ne pas affecter une compagnie nationale qui s'appelle Air France. Il ne serait pas raisonnable de le faire aujourd'hui, car nous avons besoin de cette compagnie, qui a elle-même besoin d'alimenter ses lignes transatlantiques et transnationales avec des personnes qui viennent de province et qui n'ont parfois pas la possibilité de faire le trajet jusqu'à Paris par la voie ferroviaire. Nous devons néanmoins y travailler. J'ai ainsi proposé, dans mon rapport budgétaire, de porter à trois heures la durée du trajet alternatif en train et surtout de travailler sur la jonction entre le train et l'avion à Roissy.