Il y a dû avoir un lobbying énorme des syndicats et peut-être aussi des propriétaires. C'était visible : il y avait des blocages partout. Ma vie personnelle n'était pas facilitée non plus, même si je ne m'étais pour ma part pas occupé de ce sujet. J'avais chargé un groupe de travail, composé de trois membres de la commission, de traiter cette question.
Le Gouvernement a considéré – sans doute à juste titre – que cela créerait un abcès de fixation qui empêcherait de voir le reste. Nous étions assez nombreux au sein de la commission à penser qu'il aurait mieux valu ne pas traiter cette question. Cela aurait été une forme de lâcheté – ce qui explique que nous ne l'ayons pas évitée – mais cela nous aurait permis de nous focaliser sur le reste.
Je n'ai pas été informé autrement que par la presse du fait que notre proposition n'était pas prise en compte.