En préambule, je tiens à rectifier les éléments relatifs à mon rôle et celui de mon cabinet dans ce dossier. Quand je travaillais pour Uber, d'avril 2013 à avril 2015, je n'étais pas membre du réseau Fipra et n'étais donc pas représentante de Fipra en France.
Je précise que je travaille au sein d'un cabinet d'avocats, le cabinet Samman. À ce titre, je suis soumise au secret professionnel. Je vous dirai naturellement toute la vérité mais il pourra m'arriver de ne pas pouvoir répondre à vos questions compte tenu de ma relation d'avocate avec la société Uber.
Par ailleurs, je suis ravie de l'opportunité qui m'est offerte d'expliquer un peu mieux mon métier, lequel fait souvent l'objet de caricatures ou de fantasmes. Ce métier est reconnu par la loi, grâce à la « loi Sapin 2 » mais également par mon ordre professionnel, qui a d'ailleurs modifié son règlement intérieur pour nous permettre plus de transparence dans l'activité d'affaires publiques. Vous avez mentionné le terme de « représentant d'intérêts », que je reprends rarement puisque par définition, les avocats sont les représentants des intérêts de leurs clients comme cela est indiqué dans notre code de déontologie. Je le redis : je serai ravie de répondre aux questions auxquelles ma déontologie m'autorise à répondre. Je signale enfin que je suis depuis un an et demi la présidente de l'association des avocats-conseils en affaires publiques.
Vous m'avez posé diverses questions. N'hésitez pas à m'interrompre pour me les poser à nouveau si j'oublie d'en évoquer certaines, dans le cadre qui m'est autorisé. Quel sujet souhaitez-vous que j'aborde en premier : la problématique de l'encadrement de l'activité de lobbying ou la situation du transport public particulier de personnes ?