M. Dieleman, président de l'Association française du travel management (AFTM), nous avons souhaité vous recevoir, car votre association regroupe les professionnels des voyages d'affaires qui utilisent les services de plateformes numériques. Si mes informations sont exactes, l'AFTM a choisi de faire appel à la plateforme Uber for Business, qui propose de gérer les déplacements, repas et livraisons locales des entreprises de toute taille dans le monde entier, ainsi qu'à l'offre Uber Green for business, présentée comme écologique.
Notre commission d'enquête poursuit un double objet : d'une part, identifier l'ensemble des opérations de lobbying menées par Uber pour s'implanter en France, le rôle des décideurs publics de l'époque et émettre des recommandations concernant l'encadrement des relations entre les décideurs publics et les représentants d'intérêts ; d'autre part, évaluer les conséquences économiques, sociales, environnementales du développement du modèle Uber en France, et les réponses apportées et à apporter par les décideurs publics en la matière.
Dans ce cadre, nous souhaiterions que vous puissiez nous faire part de votre expérience avec le groupe Uber. Avez-vous fait l'objet d'un lobbying intense de la part de cette plateforme pour la choisir ? Quels sont ses concurrents dans ce secteur d'activité ? Pourquoi avez-vous choisi cette plateforme plutôt qu'une autre ? Plus généralement nous souhaiterions que vous nous indiquiez les changements intervenus depuis dix ans dans le secteur du voyage d'affaires, du fait de la digitalisation des relations BtoB.
L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes entendues par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».