Plusieurs amendements portent sur la question des signaleurs de confiance. Je rappelle à cet égard que mon collègue François Piquemal et moi-même avions suggéré la création de ce statut dans notre proposition de loi, nous inspirant d'ailleurs du DSA et anticipant d'une certaine manière son application. À l'instar de Mme Morel, nous souhaitions que ce statut puisse concerner des associations de consommateurs, comme UFC-Que choisir.
J'ajoute que, d'un point de vue général, il faudra être très vigilant. En effet, des lanceurs d'alerte, actifs sur les réseaux sociaux depuis longtemps, s'inquiètent à juste titre des modalités de délivrance du statut de signaleur de confiance et se demandent quels types de structures pourraient se le voir accorder. L'examen de la présente proposition de loi constitue l'occasion de défricher le sujet : dans la mesure où les signaleurs auront une priorité, une voix prépondérante, il convient d'éclairer la représentation nationale.