Je soutiens l'amendement de M. Potier et souhaite vous faire part de mon témoignage. J'ai 27 ans ; je fais donc partie de la génération qui est née avec les réseaux sociaux et a grandi dans la période où ceux-ci se développaient massivement. Or ils ont été peu ou mal régulés. En notre qualité de parlementaires, nous avons aujourd'hui une occasion unique d'aller plus loin en la matière. Voulons-nous la laisser passer ?
La santé des jeunes est un sujet essentiel ; s'il revient dans le débat depuis ce matin, c'est visiblement que nous ne sommes pas tout à fait satisfaits. Nous entendons parfaitement l'argument de la concurrence. Toutefois, il me semble important de poser un cadre à partir duquel nos collègues sénateurs pourront retravailler le texte. Par l'un de ces amendements, nous aimerions donner un signe qui permettrait de prolonger le débat dans l'autre chambre.
Il faut savoir qu'un enfant en surpoids sur six le restera à l'âge adulte. Notre collègue propose seulement d'interdire, sur une partie des réseaux sociaux, la promotion des boissons sucrées, dont il est prouvé qu'elles sont nocives pour la santé. Nous pouvons tout à fait lui apporter notre soutien, ne serait-ce que de manière symbolique.