En outre, l'interdiction faite aux influenceurs ne pèserait pas sur les autres acteurs : ils seraient dans l'impossibilité de faire la promotion des bonbons Dragibus de la marque Haribo, par exemple, alors que Leclerc pourrait en faire la publicité sur une page entière ! Cela aboutirait à ce que nous évoquions tout à l'heure, monsieur Potier : les influenceurs seraient les seuls à se voir interdire la diffusion d'une publicité très largement admise et autorisée sur support papier ou digital, à la télévision et à la radio. Comme vous l'avez dit tout à l'heure avec beaucoup de justesse, nous faisons ici la loi et non la morale. Je ne voudrais pas que l'adoption de l'un de ces amendements nous conduise justement à faire la morale en interdisant aux seuls influenceurs toute publicité, autorisée sur les autres canaux, pour des produits culinaires de notre patrimoine ou des produits agroalimentaires. Une telle disposition serait excessive par rapport à l'ambition que vous vous êtes vous-même fixée lors de la discussion générale.