L'accord de Paris nous engage, même si nous avons trop souvent tendance à l'oublier : tous les moyens possibles doivent être mis en œuvre afin de limiter à un degré et demi l'augmentation de la température moyenne à l'échelle du globe. Pour cela, il nous faut, d'ici à 2050, réduire de 80 % nos émissions de gaz à effet de serre, c'est-à-dire les diviser par cinq ; or ces émissions sont en grande partie dues à notre mode de vie, qui repose sur la consommation. En stimulant celle-ci, la publicité, y compris par l'intermédiaire des influenceurs, contribue à divers problèmes climatiques et environnementaux.
Certains biens et services sont à cet égard particulièrement néfastes : c'est le cas des activités utilisant des combustibles fossiles, soit directement, comme le fait de voyager ou de prendre sa voiture, soit indirectement, comme la fast fashion, la mode éphémère, qui nécessite d'importer des produits peu coûteux. Cet amendement dû à ma collègue Lisa Belluco vise donc à ce que les biens et services dont l'effet négatif sur le climat est reconnu ne puissent désormais faire l'objet d'aucune promotion de la part des influenceurs.