La comparaison que M. le rapporteur général vient d'établir avec les collectivités territoriales me va bien. Nous avons décidé tout à l'heure que, compte tenu de l'urgence de la situation, un budget relevant normalement des collectivités territoriales serait imputé à l'État. Je ne vois pas pourquoi il n'en serait pas de même pour les hôpitaux, dont la crise demande une réponse tout aussi urgente – la dernière édition du Monde titre d'ailleurs en une : « La grande crise de sens au sein des hôpitaux ». Nous n'avons même pas l'assurance que les urgences hospitalières pourront fonctionner cet été ! À la question de la rémunération du personnel hospitalier s'ajoute celle de la situation budgétaire des hôpitaux.
En 2018, face à des soignants grévistes qui réclamaient une augmentation, Emmanuel Macron avait déclaré : « Il n'y a pas d'argent magique. »