C'est un coût important pour les finances sociales ; c'est surtout un coût pour les usagers, victimes de ces pratiques tarifaires frauduleuses.
Ce que je décris est d'autant plus choquant que ces centres de santé déviants ont généralement abusé de la confiance de patients précaires, qui voyaient en ces structures une solution à leurs difficultés d'accès aux soins. Pour eux, c'est la double peine. Un ancien employé d'un centre dentaire raconte : « Il fallait faire le plus de devis possible pour ramener le plus d'argent possible, même pour des patients qui n'en avaient pas besoin. J'avais l'impression que c'était une compétition. » Nous ne pouvons accepter que des investisseurs malhonnêtes capitalisent sur les difficultés d'accès aux soins de nos concitoyens les plus vulnérables.