Il vise à renforcer de 50 millions le budget de la prime à l'investissement pour les cantines, en vue de favoriser l'adaptation de la restauration collective à une alimentation de qualité – donc, en amont, la transition agroécologique. La loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi EGALIM, reprenant du reste un objectif fixé en 2012, prévoyait qu'en 2022, les cantines proposent au moins 20 % de produits issus de l'agriculture biologique : nous en sommes à environ 6 % !
Le Gouvernement a en partie repris, dans le cadre du plan de relance, l'idée de cette prime, émise par le groupe Socialistes et apparentés et adoptée par la Convention citoyenne pour le climat ; cela reste insuffisant. Ainsi, seuls 420 gestionnaires en ont bénéficié, alors que l'on dénombre 82 000 restaurants collectifs en gestion directe.